Marché en France dans la perspective allemande
Marché dans une petite village en France, 2013. Droits d’image réservés.
En Allemagne les marchés à l’opposé des supermarchés sont rares. Donc, pour nous c’est plutôt un endroit historique et nostalgique, mais bien-sûr ce n’est pas une part de notre vie quotidienne. C’est pourquoi c’est toujours un plaisir extraordinaire pour moi d’aller aux marchés pendant mes voyages à l’étranger.
La France n’est pas très loin d’Allemagne, quand-même il y a une manière très différente. Pour beaucoup d’Allemandes les courses quotidiennes sont un mal nécessaire que l’on veut effectuer au plus vite possible – pas du temps pour négocier, mais nous voulons profiter aussi des petits prix. Ça fonctionne.1
J’ai l’impression que les Français adorent faire du shopping sur les marchés. Il y en a beaucoup et l’offre est magnifique. On peut acheter non seulement des légumes et des fruits, mais aussi des vêtements, des antiquités, des animaux, des matelas et même du PQ2. Bien-sûr, pour ça il y a beaucoup des marchés différents et séparés. Il faut connaitre le bon endroit et le bons temps. Par exemple, il y a un marchand qui vend du pain artisanal écologique, mais c’est seulement le mardi et samedi matin. Le marché aux fleurs n’a lieu que deux fois par mois. Ça reste un miracle pour moi comme les français gardent la vue globale.
Après on a trouvé le bon marché et on est arrivé au bon moment, il reste la question de la négociation. C’est difficile, parce que il n’y a pas toujours des étiquettes qui déclarent les prix. Dans beaucoup de magasins ici il y en a un plus en Franc ! (Je peux m’imaginer que c’était fou pendant les premiers mois depuis l’introduction du Euro: Marchand et client négocient encore un Franc et seulement après on avait payé en Euro.)
Aussi que c’est un peu plus cher et j’ai souvent des difficultés à trouver quelque chose, je pense que la diversité est finalement plus grande. Peut-être c’est un résultat de la situation extraordinaire de Marseille, qui est marqué aussi par la culture africaine. C’est ça qui est optimiste que il y an encore beaucoup à découvrir.